Voila c’est fait, je pars. Je quitte la France pour 4 mois ou presque, seul, et je me dirige vers un pays aussi inconnu que fascinant pour moi : l’Inde. Je pars avec pour objectif de mener un stage de trois mois à Mumbai chez l’une des plus grandes compagnies indiennes: Tata dans un domaine qui m’est cher, les éoliennes et les énergies renouvelable. Tout à été planifié jusqu’à l’aéroport, ensuite, une fois l’avion pris, c’est en quelque sorte une aventure pour moi qui n’ai jamais vécu seul à l’étranger et à une telle distance de la France.
A l’aéroport, je discute avec un indien dans la file. Il se nomme Kunal, ou Doc pour ses amis, et vient de terminer une année d’étude de Business Management partagée entre les USA et Prague. Nous nous apercevons au bout de quelques minutes que je vais aller habiter à un centaine de mètre de chez lui dans le même quartier ! Remis de notre surprise, nous entamons une conversation dans laquelle il s’efforce de me présenter l’Inde sous toutes les coutures dans le temps qui nous sépare de l’embarquement où nous auront des sièges séparés. J’ai donc droit à une présentation pèle mêle des trains indiens, des fameux rickshaws, des films du cinéma de Bollywood, de la nourriture (épicée…), du climat ou même du quartier résidentiel dans lequel je vais loger.
Peu après nous embarquons pour notre premier vol à destination de Rome. Premier décollage dans ma vie, je ne suis pas stressé le moins du monde, j’ai le plaisir de voir que j’ai une place vide à coté de moi dans l’avion ce qui va me permettre de mieux placer mes grandes jambes dans cet appareil de la Koweït Airways qui, sur ce point, a des allures de boîte à sardine.
Décollage amorcé. Prise de hauteur. Découverte du paysage parisien sous un jour nouveau. Traversée des nuages. Ciel bleu azur immaculé sous lequel s’étend une mer uniforme de nuages.
Le trajet n’est pas bien passionnant, je n’arrive malgré tout pas à dormir car je n'arrive pas à mettre en position latérale qui est la condition sine qua non de mon sommeil. Le repas ne sera pas plus encourageant, je ne crois pas avoir mangé une omelette aussi transparente au niveau de l’aspect comme du gout. Je rencontre cependant Catherine, une femme française qui vient quelques temps en Inde pour faire un article photo sur l’Inde. Elle me dit que mon histoire l’intéresse et qu’elle voudra surement écrire quelque chose sur ce français qui part en Inde travailler sur des éoliennes... affaire à suivre.
Arrivé à Rome. Une escale d’une heure qui en prend deux. Redécollage. Nourriture insipide. Sommeil impossible mais fatigue bien réelle.
Nous arrivons au Koweït. L’atterrissage de l’avion sur une Koweït City de nuit est juste magnifique, des petites à coté de moi on les yeux qui brillent. L’accueil à Koweït n’est pas aussi chaleureux puisque on vient nous chercher en bus à la sortie de l'avion pour nous emmener à la zone d’accueil qui est simplement campée par des policiers et militaires armés qui nous regardent sans nous voir.
Kuwait City de nuit
Correspondance plus longue que prévue. Repassage par les procédures de sécurité. Re-redécollage. Nourriture qui tient plus du remblai que de l’aliment.Je discute sur le trajet avec un indien qui parle difficilement quelques mots d’anglais. Il m’explique autant avec les mots qu’avec les mains qu’il travaille pour une entreprise américaine au Koweït (aux dernière nouvelles les américains parlent anglais pourtant. Etrange) mais qu’il revient voir sa famille de temps en temps.
Ton blog est vraiment super un vrai roman descriptif de ce que tu vis en Indes.
RépondreSupprimerEncore bravo.
Arnaud